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Litige foncier à Yabassi: les populations sur le pied de guerre contre Complexe Cosmétique de l’Ouest - l'ecojudiciaire
Litige foncier à Yabassi: les populations sur le pied de guerre contre Complexe Cosmétique de l’Ouest

Litige foncier à Yabassi: les populations sur le pied de guerre contre Complexe Cosmétique de l’Ouest

Au moment où le comité mis sur pied par le Mindcaf Henri Eyebe Ayissi à l’issue de la réunion élargie depuis le 23 juin dernier à Yaoundé mène ses travaux pour trouver d’ici le 25 juillet prochain, les formules appropriés, respectueuses de la loi, de nature à créer des conditions d’apaisement des attentes de part et d’autres, alors même que le promoteur de Complexe Cosmétique s’était engagé dans la voie de la recherche de la paix avec les populations, on apprend ces derniers jours, que cette entreprise a repris ses activités au mépris de l’interdiction du Mindcaf, ravivant ainsi les tensions sur le terrain, à en  croire Benga Beck Daniel Bérenger, natif du village Ndog-Nag dans l’arrondissement de Yabassi, département du Nkam, région du Littoral. Selon plusieurs témoignages et celui de ce fils du terroir, la situation est explosive dans plusieurs villages. Face à la terreur exercée par des ressortissants Tchadiens, Béninois qui agressent physiquement, détruisent les cases, les cultures et déguerpissent, les autochtones des villages Ndog-Nag, Ndog-Lamba, et Ndog-penda dans le canton Badjop-Ndog-Penda, se mobilisent pour défendre leurs terres. Ils accusent les expatriés d’être à la solde de l’entreprise Complexe Cosmétique de l’Ouest dont le patron, Manfouo Moïse qui selon les natifs de ces localités est derrière cette campagne de spoliation des terres. Pourtant, l’entreprise Complexe Cosmétique de l’Ouest s’est vue retirer par le Ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières, Henri Eyebe Ayissi la dérogation spéciale pour l’immatriculation directe par concession d’un terrain d’une superficie de 4000 hectares sur les dépendances du domaine national. Une décision qui suspend tout simplement les activités de cette entreprise qui, selon le Mindcaf occupe et exploite sans fondement juridique ces terres.

Simplice Lekoa Awono

Dans plusieurs villages du canton Badjop-Ndog-Penda, dans l’arrondissement de Yabassi, département du Nkam, région du Littoral, les populations autochtones sont vent debout contre l’entreprise Complexe Cosmétique de l’Ouest, dont le promoteur s’appelle Manfouo Moïse. Benga Beck Daniel Bérenger, un natif du village Ndog-nag dans ledit canton, qui s’est confié au journal l’Ecojudiciaire assure que la poursuite des activités du Complexe Cosmétique de l’Ouest, pourtant interdite par le Ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières, Henri Eyebe Ayissi et par les autorités administratives vient de raviver des tensions sur le terrain et pourrait déboucher à des affrontements sanglants.

En effet, face à la terreur exercée par des ressortissants Tchadiens, Béninois qui agressent physiquement, détruisent les cases, les cultures et déguerpissent, les autochtones des villages Ndog-Nag, Ndog-Lamba, et Ndog-meka dans le canton Badjop-Ndog-Penda, se mobilisent désormais pour défendre leurs terres. Ils accusent ces expatriés d’être à la solde de l’entreprise Complexe Cosmétique de l’Ouest dont le patron, Manfouo Moïse qui selon eux est derrière cette campagne de spoliation des terres.

Pourtant, l’entreprise Complexe Cosmétique de l’Ouest s’est vue retirer par le Ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières, Henri Eyebe Ayissi la dérogation spéciale pour l’immatriculation par concession d’un terrain d’une superficie de 4000 hectares sur les dépendances du domaine national. Une décision qui suspend tout simplement les activités de cette entreprise qui, selon le Mindcaf occupe et exploite sans fondement juridique ces terres.

Défiance

A en croire Benga Beck Daniel Bérenger, la situation est explosive sur le terrain. L’entreprise Complexe Cosmétique de l’Ouest poursuit ses activités sur le terrain au mépris de l’interdiction du Mindcaf Henri Eyebe Ayissi et des autorités administratives. Selon Benga Beck Daniel Bérenger, des actes de vandalismes sont perpétrés par des ressortissants tchadiens, béninois, et anglophones du Nord-Ouest qui pillent, profanent les tombent, détruisent cases et cultures, chassent les populations et s’accaparent des d’autrui en toute impunité pour les restituer au promoteur de l’entreprise Complexe Cosmétique de l’Ouest. « Actuellement le véritable problème est qu’il y a des Tchadiens, des Béninois, des anglophones, qui terrorisent les populations avec des machettes, gourdins. Ils chassent les populations de leurs maisons, brûlent leurs cultures, détruisent leurs habitats, les chassent, ils exproprient, ils déguerpissent et ils donnent ces terres à Manfouo Moïse. Vous voyez donc que ce qui se passe dans la zone de Yabassi, plus précisément à Ndog-Nag, Lamba », explique-t-il.

Une campagne de spoliation et de terreur menée avec la complicité de certains chefs traditionnels et notables qui selon lui vendent à leur guise les terres d’autrui. Au banc des accusés, vient en tête le chef le Ekoule Ebokeya Antoine chef du village Ndog-nag donc la légitimité est contestée par les autochtones qui disent être un allogène et a réussi à s’accaparer de plusieurs terres qu’il revend. Benga Beck Daniel Bérenger l’accuse d’avoir confisqué son testament, vendues les tombent de ses parents et grands-parents. 

Une situation tendue qui survient dans un contexte marqué par les échéances élections dont la présidentielle. Vu l’urgence de la préservation de la paix social et du vivre ensemble les autochtones en appellent le Mindcaf, les autorités judiciaires, sécuritaire et le ministère de l’Administration territoriale, chacun en ce qui le concerne pour prévenir une éventuelle escalade, éviter le bain de sang et apaiser un climat de tension. Pour mémoire, l’entreprise Complexe cosmétique de l’Ouest, s’est vu retirer par le Mindcaf la dérogation spéciale pour l’immatriculation par concession d’un terrain d’une superficie de 5000 hectares sur les dépenses du domaine national. Le Mindcaf expliquait qu’il avait constaté que cette entreprise n’avait introduit aucun dossier de demande en concession auprès des services compétents de la préfecture de céans.

Conciliation

Les tensions s’enveniment quelques semaines après la rencontre élargie relative à la mise en œuvre des recommandations issues de l’état des lieux et les perspectives d’apurement du contentieux portant sur l’occupation de fait et l’exploitation, sans titre juridique, par l’entreprise Complexe Cosmétique de l’Ouest (CCO SARL), des dépendances du domaine national, Département du Nkam, Arrondissement de Yabassi, Canton Badjop-Ndogpenda. Après un état des lieux, le ministre a prescrit que soit prise en considération ce qu’il avait reçu comme informations, contestations et doléances.

Acte a été pris, par le ministre, de ce que les recommandations consignées dans le rapport du Préfet, méritent un approfondissement pour mieux prendre en considération les intérêts et les attentes des populations, de telle façon que les terres ancestrales qui sont les leurs puissent être gérées selon des formules permettant de les rassurer. Terres qui ont fait l’objet d’une occupation de plus de 3623,33 hectares, reconnus comme celles appartenant au promoteur Complexe Cosmétique de l’Ouest (CCO SARL), qui ne font l’objet d’aucune contestation, et 1676,64 hectares qui sont querellés par les populations autochtones dans plusieurs villages du canton Badjop-Ndogpenda.

Un comité a été mis sur pied, ayant à sa tête le Secrétaire Général du MINDCAF, Innocent Ndilassi, pour un délai des travaux allant jusqu’au 25 juillet 2025, au terme duquel, des propositions seront formulées par le gouvernement, afin de trouver les voies et moyens, en concertation avec les différents acteurs impliqués dans ce dossier, qui permettront de trouver les formules appropriées, respectueuses de la loi, de nature à créer des conditions d’apaisement des attentes de part et d’autre.

Le promoteur Cco Sarl, s’est engagé dans la voie de la recherche de la paix avec ces populations qui l’avaient accueillies, mais  en même temps, au regard de la loi, le gouvernement, à travers le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières Henri Eyebe Ayissi, va prendre ses responsabilités pour exploiter l’ensemble des propositions qui ont été formulées, dans le cas du canton Badjop-Ndogpenda et du promoteur de l’entreprise CCO Sarl, en vue de concilier la recherche de la paix avec la promotion du développement local.

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