
Cameroun : parlement et gouvernement en concertation pour uniformiser un cadre juridique de gestion foncière efficace.
La question était au centre d’un dialogue entre le Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale (REPAR), le ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières, la GIZ Pro PFR et d’autres partenaires, réunis le 27 novembre 2025 à Yaoundé autour de l’honorable Hilarion Etong Vice-président de l’Assemblée nationale au Palais de Verre Paul Biya à Yaoundé.
Par Destin André Mballa
Le Cameroun veut uniformiser un cadre juridique de gestion foncière efficace. C’est dans ce cadre que s’est tenu le 27 novembre 2025 au Palais de Verre Paul Biya à Yaoundé, un dialogue entre le Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale (REPAR), le ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières, la GIZ Pro PFR et d’autres partenaires.

Ces différentes parties se sont réunies autour de l’honorable Etong Vice-président de l’Assemblée nationale. Au cours de ces travaux placés sous le thème « Etat d’avancement de la réforme foncière et domaniale au Cameroun », les échanges ont précisément porté sur la mise en œuvre de la réforme foncière initiée par le Président Paul Biya.
Les participants ont formulé des recommandations à l’effet de garantir une cohésion avec la constitution et les engagements internationaux en matière de droits humains. Pour le Secrétaire général du ministère des Domaines du Cadastre et des Affaires Foncières, Innocent Ndilassi, représentant du ministre Henri Eyebe Ayissi, il est urgent d’établir un cadre juridique uniformisé pour la gestion foncière efficace.
Les priorités de cette réforme porte sur une gouvernance inclusive, la sécurisation des droits fonciers, et la formalisation de l’accès à la terre, afin d’assurer des titres fonciers clairs. L’inclusion des jeunes et des femmes est essentielle pour prévenir les conflits. Les travaux de groupe ont permis aux participants de proposer des recommandations pour garantir une cohésion avec la constitution et les engagements internationaux en matière de droits humains.
Le Mindcaf a également lancé un ambitieux projet de loi visant à moderniser un régime foncier vieux de plus de 51 ans. La participation des partenaires réunis dans la plateforme Multi-acteurs de Concertation (PMAC) est cruciale pour mener à bien cette réforme.
Toutefois, des défis juridiques subsistent, notamment l’harmonisation des droits étatiques et coutumiers. Des mécanismes doivent être établis pour protéger les groupes vulnérables et prévenir d’éventuels abus. Ce dialogue entre le parlement et le gouvernement représente une avancée significative pour aborder les enjeux fonciers au Cameroun. La réussite de cette réforme repose sur l’engagement de tous les acteurs pour garantir la sécurisation des droits et la participation de l’ensemble de la nation.

